« Secteur des fertilisants : stratégies de décarbonation »
- Cet événement a réuni des experts académiques, des élèves et des institutions de l’ensemble du territoire espagnol, avec notamment la représentation du ministère de l’Agriculture
- Différents cas d’étude ont servi de base pour explorer les meilleures pratiques du secteur des fertilisants pour atténuer les émissions de CO2
- Avec sa 15e édition, cette rencontre renforce sa position d’espace essentiel de collaboration, débat et innovation pour favoriser une agriculture plus durable
- Madrid, le 25 mars 2024 – Experts de l’industrie agricole, représentants du secteur public, professeurs d’université et élèves d’agronomie se sont donné rendez-vous à l’occasion de la 15e journée de la Chaire Fertiberia d’études agro-environnementales, qui s’est tenue à l’ETSIAAB (École technique supérieure d’ingénierie agronomique, alimentaire et de biosystèmes) de l’Université polytechnique de Madrid, pour aborder un défi parmi les plus critiques de notre époque : l’atténuation des émissions de gaz à effet de serre (GES) et les efforts mis en œuvre au sein du secteur des fertilisants.
À la session d’ouverture ont assisté Ana Rodríguez, directrice générale de Productions et marchés agraires du ministère de l’Agriculture, la Pêche et l’Alimentation ; José Manuel Palacios, directeur de l’ETSIAAB ; et Javier Goñi, CEO de Fertiberia, qui ont notamment souligné l’importance de la collaboration entre les secteurs public et privé pour atteindre des objectifs environnementaux communs.
En effet, conformément à l’accord visant à minimiser le réchauffement climatique à 1,5 °C, conclu lors de la COP28 de Dubaï qui s’est tenue récemment, l’industrie européenne des fertilisants s’est engagée à réduire ses émissions de GES de 70 % pour 2040, par rapport à 2020, et à atteindre la neutralité climatique en 2050.
Parmi les mesures sur lesquelles le secteur des fertilisants s’est mis à l’œuvre en priorité figurent la stimulation des énergies renouvelables en remplacement des combustibles fossiles, le développement des technologies propres et la réduction de gaz différents du CO2, comme le méthane, pour 2030.
Ce type de sujets ont fait l’objet d’une analyse lors de la journée de la Chaire Fertiberia, à travers des cas d’étude concrets.
- Nous pouvons mentionner notamment le projet de production d’hydrogène et d’ammoniac verts pour l’élaboration de fertilisants à faible intensité de carbone, dirigé par Fertiberia, la stratégie PEP+ de PepsiCo, axée sur la croissance et la création de valeur à travers des actions positives pour la planète, ou la technologie pionnière NSAFE développée par Fertiberia : le premier bio-inhibiteur qui réduit les pertes d’azote, tout en protégeant la biodiversité du sol.
À cet événement ont également participé José Ramón Conde, professeur du département de Production agraire de l’ETSIAAB ; Christian Cerezo, Agro Lead SWE de PEPSICO, et Javier González, directeur d’Innovation agronomique de Grupo Fertiberia.
La journée s’est achevée avec un message d’optimisme et de détermination, reflétant le consensus sur le besoin urgent d’adopter des mesures efficaces pour limiter le réchauffement climatique. Cette rencontre annuelle, dont la 15e édition s’est tenue au mois de mars, renforce sa position d’espace essentiel pour la collaboration, le débat et l’innovation en vue de favoriser un avenir agricole plus durable.
Plus d'informations :
- Le programme est disponible sur le lien suivant*.
- Prix de la chaire Fertiberia d’études agro-environnementales.
* PDF en espagnol.
