Erwinia amylovora est l’agent à l’origine du feu bactérien, une maladie nécrosante dévastatrice qui affecte les arbres fruitiers à pépins en général, le pommier et le poirier en particulier, ainsi que les plantes décoratives et sauvages de la famille des rosacées. À l’origine, ce pathogène a été décrit en Amérique du Nord, mais ces derniers temps, il se répand en Europe et dans les pays méditerranéens avec de graves conséquences économiques (van der Zwet, 2002).
La maladie a été identifiée pour la première fois en Espagne en 1995 dans le Guipuscoa (au Pays basque), près de la frontière française (López et al., 1999), puis de nouveaux foyers ont été détectés en 1996 et en 1997 dans le Guipuscoa et en Navarre (López et al. 1999).
L’entrée de la bactérie dans les plantes peut se produire à travers des fleurs ou des jeunes pousses en croissance active ou à travers des blessures. Après son entrée, le pathogène se déplace à travers des espaces intercellulaires vers le xylème ainsi que dans le parenchyme cortical. Les symptômes sur les tissus infectés comprennent un aspect flétri, la production d’exsudat et la mort des fleurs, des pousses, des branches et des arbres tout entiers. (Thomson, 2000). Son symptôme caractéristique est la « brûlure » des fleurs et des pousses, qui se recourbent en forme de houlette de berger. De là, la nécrose progresse sur les feuilles et le reste des branches, jusqu’à atteindre le tronc ligneux.
L’Erwinia amylovora est considéré comme un organisme nocif de quarantaine au sein de l’Union européenne (Annexe II, section II, de la Directive 2000/29/CE), pour lequel il existe une législation spécifique concernant les mesures préventives contre son introduction et sa propagation.
Depuis 2011, certaines Communautés autonomes (Andalousie, Aragon, Castille-La Manche, Castille-León, Estrémadure, Madrid, Murcie, Navarre, La Rioja, Pays basque (Guipuscoa), Catalogne (cantons de Garrigues, Noguera, Pla d’Urgell, Segrià et Urgell, de la province de Lérida), Communauté de Valence (cantons de l’Alt Vinalopó et Vinalopó Mitjà, de la province d’Alicante, et les communes d’Alborache et Turís, de la province de Valence) ont perdu, intégralement ou en partie, la reconnaissance du statut de Zone protégée pour le feu bactérien, car la maladie s’est établie sur l’ensemble ou une partie du territoire (MAPA,2020).
Le secret de la réussite de la lutte contre cette maladie réside dans sa détection dès les premiers symptômes pour réduire le niveau d’inoculum et éviter la dispersion de la bactérie.
À travers des essais réalisés par une entreprise spécialisée et certifiée pour la réalisation d’essais avec des pathogènes de quarantaine, nous avons pu vérifier que BIOCLEAN® inhibe le développement d’Erwinia sp avec des niveaux de réduction du nombre de colonies de 97-100 %.
L’essai a permis de conclure que la dose de produit BIOCLEAN®️ égale à 3-5 cc/l est complètement efficace pour éviter le développement et la prolifération in vitro de la bactérie phytopathogène.
Décompte d’Unités formant colonies (UFC) par millilitre d’Erwinia sp. traité avec BIOCLEAN 48 heures après l’inoculation de la bactérie pathogène (hddi). ANOVA, Tukey p<0,05
E* Pourcentage de réduction du nombre de colonies d’Erwinia sp.
Avec BIOCLEAN ®, nous obtenons une solution efficace et naturelle qui évite l’entrée dans les cultures de ce pathogène de quarantaine.
Sources
Anon., (2000). Council Directive 2000 ⁄ 29 ⁄ EC on protective measures against the introduction into the Community of organisms harmful to plants or plant products and against their spread within the Community. Official J Eur Commun L169 43, 1–112
Donat, V., Biosca, E. G., Peñalver, J., & López, M. M. (2007). Exploring diversity among Spanish strains of Erwinia amylovora and possible infection sources. Journal of Applied Microbiology, 103(5), 1639-1649.
Lopez, M.M., Gorris, M.T., Llop, P., Cambra, M., Roselló´, M., Berra, et al. (1999) Fire blight in Spain: situation and monitoring. Acta Hortic 489, 187–19
Vanneste, J. L. (Ed.). (2000). Fire blight: the disease and its causative agent, Erwinia amylovora. CABI.
https://www.mapa.gob.es/es/agricultura/temas/sanidad-vegetal/organismos-nocivos/fuego-bacteriano/